Une déconstructution qui se veut progressite

Guillaume tell à de quoi se retourner dans sa tombe. Pendant cinq siècles, la Suisse a fournis des soldats pour des souverains étrangers et pour la garde pontificale.
Plus qu'un delire de politiciens incultes et incompétents, la relation entre le peuple Suisse et les armes est une véritable passion, repose sur une histoire, des traditions qui se traduit dans son organisation sociale et politique.
La tradition du tir sportif, l'armée de milices, etc en sont des résurgences marquantes.
Un beau matin de printemps au clair de lune une directive européenne ( à laquelle nous dit-on la Suisse a collaboré. Elle serait absente on aurait pas fait pire) intime l'ordre à un pays souverain de s'asseoir sur son histoire, ses valeurs et système de gouvernance pour adopter les principes d'une union en pleine décomposition.
Le mot d'ordre est " rien ne change, c'est pour lutter contre le terrorisme et assurer la Sécurité de la Suisse". Vaste blague. On nous prend vraiment pour des benêts.
Imaginons un instant que c'est un discours de vérité, alors pourquoi menacer ? Des sanctions tomberont si vous ne votez pas comme on vous le dit.
On vous prive de votre libre arbitre, de votre liberté de pensée, on vous fait voter avec un fusil sur la tempe, on vous vole votre démocratie.

Le 19 mai 2019, non au chantage de l'EU, NON à la directive sur les armes.
Ne renonçons pas à nos valeurs pour devenir des vassaux, une colonie.

                                      jcanope